• Les logiciels peinent à reconnaître un visage. De

    face, devant la caméra, passe encore. Mais s’il est

    perdu dans une foule, vu selon une orientation

    quelconque, les résultats chutent dramatiquement.

    Or, contre toute attente, les abeilles y parviennent...

    Il n’y a donc qu’à copier leur savoir-faire. C’est ce

    qu’affirme un chercheur australien, soutenu par

    l’US Air Force.

    Une abeille n’a qu’un million de neurones dans

    son cerveau, ou plut™t son ganglion cérébral (car

    l’insecte a d’autres ganglions dans le thorax et l’abdomen).Abeilles_Visages3_02.jpg

    Pourtant ses prouesses n’en finissent pas

    d’étonner. Concernant la vision, par exemple, les

    scientifiques se sont longtemps demandés comment

    les insectes volants pouvaient analyser aussi rapidement

    leur environnement. La réponse intéresse

    l’entomologiste mais aussi le roboticien qui espère

    y trouver des idées nouvelles. On sait aujourd’hui

    que l’analyse visuelle du vol chez les insectes repose

    sur un travail assez simple. En est-il de même pour

    la reconnaissance de formes ?

    A l’université Monash (campus de Clayton), en Australie,

    Adrian Dyer, spécialiste de la physiologie de la

    vision chez les insectes, s’est penché sur la question.

    En 2005, lui et son Équipe publiaient d’étonnants

    résultats sur la reconnaissance de formes dont sont

    capables les abeilles. Entraînées par un jeu de récompenses

    (un liquide sucré) et de punitions (un

    liquide amer, la quinine), ces insectes apprennent

    en une journée à reconnaître des photographies de

    visages humains !

    Lire la suite de ce passionnant article sur le site de Futura Sciences


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  • 260703720 smallMais qu'arrive-t-il au temps ? Que font les saisons ? Où sont les automnes frais le matin, beaux en journée, avec leurs palettes de couleurs incroyables qui enflammaient nos collines, non pas pour les détruire mais pour les embellir d'un feu chatoyant.

    La pluie aussi ne manquait pas le rendez-vous automnal afin de remplir la nappe phréatique si utile en période chaude. Quelques départements, souvent de plus en plus les mêmes hélas, baignent dans l'eau , alors que d'autres ne voient pas la première goutte. Pendant que d'aucun discute sur le réchauffement de la planète ou pas, pour nous force est de constater que quelque chose ne tourne pas rond.

    Nos amies les abeilles souffrent aussi de cette situation.

    Des scientifiques Italiens du centre de recherches en bioclimatologie médicale, biotechnologies, médecines naturelles de l'Université de Milan sont parvenus à la conclusion,  après des recherches se basant sur des données météorologiques s'étalant de 1880 à nos jours, qu'à cause du réchauffement, les abeilles sont obligées de travailler 20 à 30 jours de plus ce qui leur occasionne un stress supplémentaire .

     


    vandame1.gifLa reine ne bloque plus sa ponte comme lors d'un hiver rigoureux, ce qui favorise le développement  du

    Varroa, ennemi mortel de nos abeilles.

          En savoir plus ici un dossier sur le varroa (d'où provient ce dessin)

    Ainsi le disfonctionnement des saisons contribue à la disparition de nos amies comme si elles n'avaient déjà pas suffisamment de problème par ailleurs !!!!!!

     

     

    information sur les recherches dans un article de Fabien Goubet sur le site  : lebardessciences. com/2009


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  • Detail Ruche

    Pour nos abeilles domestiques, j'ouvre ici une parenthèse*...

    le premier signe de la mauvaise saison qui s'annonce est 'le génocide' des faux bourdons (mâles). Ces derniers n'ont pas un rôle bien défini au sein de la colonie, sinon celui pour quelques-uns la fécondation de la reine.

    Cette action faite, lorsque la température atteint 10°, la colonie se regroupe sur les cadres du centre, là ou se trouve le couvain, la réserve de miel, le pain d'abeille qui leur servent de nourriture  en ce qui concerne les deux derniers. Les abeilles nées en fin de saison passeront l'hiver, soit 4 à 5 mois, mais disparaitront au printemps.

    Rappelons pour info qu'une ouvrière en saison vivra 30 jours environ. Donc le principal travail de l'essaim en hibernage sera de maintenir une chaleur suffisante pour la colonie. Pour cela elles vont battre des ailes, doucement, au bout d'un certain temps, les abeilles se trouvant à l'extérieur auront besoin de faire le plein de carburant, elles pénètreront à l'intérieur de l'essaim, celles qui se trouvaient à l'intérieur se retrouvent alors à l'extérieur, ainsi de suite jusqu'au bout des mauvais jours.

     

    Si vous passez à proximité d'une ruche l'hiver, par une journée chaude, vous pourrez remarquer une grande activité autour de celle-ci. Toutes les abeilles volent comme elles le feraient au printemps quand elles se préparent à essaimer. En fait c'est un vol de propreté, elles profitent de cette journée pour faire leur déjection à l'extérieur de la ruche, les abeilles sont des fées du logis.

    La photo que je joins a été prise dans notre rucher en Janvier 2009. Heureusement par chez nous ces épisodes neigeux sont relativement rares de nos jours.

    *...abeilles domestiques, ce terme me gêne car l'abeille est un insecte noble qui est sur terre depuis bien bien plus longtemps que l'être humain, elle vivait sans nous, elle peut encore vivre sans notre intervention, de moins en moins malheureusement, car nous avons réussi le tour de force de mettre leur vie en péril. 

    neige et glace 017


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  •  

    imgLd_33.jpg
    Les ruches troncs sont creusées dans une portion de tronc d'arbre.

     

     

    Cet habitat créé par l'homme est très proche de l'arbre creux où les colonies d'abeilles nichent spontanément à l'état naturel sous nos latitudes.

     

    Il est probable que les premiers apiculteurs - dont la survie dépendait directement de l'observation de la nature, travail de précurseur des sciences naturelles, aient inventé la ruche tronc en s'inspirant de ce penchant naturel des abeilles à peupler les arbres creux.

     

     

     

     

     

    Pour en savoir plus  sur les ruches troncs, je vous invite à aller sur le site de l'association " l'arbre aux abeilles"imgM 1

     www.ruchetronc.fr

    Le travail qu'ils effectuent est important et passionnant.


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  • Au départ il y a le Nectar, recueilli dans le jabot de l'abeille ouvrière.

    50 000 vols seront nécessaire à raison de 40mg par vol pour faire 1kg de miel.

    Lorsque l'abeille arrive à la ruche, une de ses consoeurs vient au-devant d'elle pour recueillir le précieux nectar par un geste que nous autres humains appelons un"baiser" mais le terme exact est TROPHALLAXIE. (Vous pouvez voir à ce sujet une vidéo sur le site : Syndicat des apiculteurs de Mulhouse)

    Il faudra répéter ce geste 1.000 fois afin de faire évaporer l'eau (n'oublions pas que le nectar contient au départ 80% d'eau et 20% de sucre).

    A chaque passage de relais les abeilles incorporent au nectar des sécrétions riches en ferments et en diastases. Ceux--ci vont transformer les polysaccharides du nectar en sucres simples /Fructose- Glucose.(L'invertase étant la principale de ces diastases).

    Aprés une transformation convenable, le nectar devient Miel, il sera entreposé dans les alvéoles de la ruche. Les abeilles vont alors l'affiner jusqu'à sa forme définitive, cette action s'appelle : La MATURATION.

    Les ouvrières battent des ailes afin de faire évaporer encore un peu d'exédent en eau, cette action s'appelle : La VENTILATION.

    A ce stade le miel ne contient plus qu'environ 20% d'eau( l'inverse du départ). Elles recouvrent ce miel par une fine couche de cire, cette action s'appelle: L'OPERCULATION. Encore un peu de patience et vous pourrez déguster ce merveilleux liquide aux belles couleurs ambrées.


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